En ces jours de congés combinés avec la Toussaint et le changement d’heure, un départ au petit matin assurait de ne croiser personne. De parfaites conditions pour marcher seul sous les arbres dont les feuilles jaunissent et tombent sur la terre humide.
Quelques animaux profitaient des derniers jours avant le froid de l’hiver. Nous nous sommes regardés un petit moment, chacun campant tranquillement sur ses positions.
Des buissons violets, des feuilles ocres ou jaunes, et du vert encore tendre de l’herbe, la palette est assez complète.
Après quelques détours, me voilà à croiser à nouveau ce chêne cher à mon cœur. Allez savoir pourquoi, il n’est pas des plus vieux, des plus majestueux, des plus nobles… Il me raconte quelque chose, c’est tout.
Plus loin, le soleil qui avait enfin décidé de se lever et percer la brume et les nuages me fait un petit clin d’œil dans les sous-bois.
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