Les choses étant ce quelles sont (oh! la belle parole philosophique), le temps faisait son œuvre (oh! cette qualité de verbe), l’envie revient plus intensément chaque fois (oh! faudra que j’en parle au psy).
Ce mercredi une partie des MDB s’est joint à moi. C’est le B qui était occupé, mais j’aurais déjà bien assez à faire avec les deux autres qui ne sont pas en reste pour me taquiner à loisir. Cela présageait donc d’un bon moment. Je dirais, pour une fois, qu’être accompagné de femmes est bien loin de me déplaire, c’est une compagnie qui m’a toujours été très agréable; allez savoir pourquoi. Peut-être qu’il n’y a jamais une once de compétition, même bon enfant, dans ce cas ? Ceci rend les choses plus légères me semble t-il. En tous cas, le beau temps aidant, voilà une occasion de reprendre plusieurs sorties par semaine qui se présente enfin. Les cuissots ayant pris un peu trop de repos ces dernières semaines, la reprise est un peu dure par moment, donc un peu de pédalage régulier devrait rapidement améliorer les choses.
Allez hop, un petit départ tranquille par la Folle Entreprise afin de chauffer les cuisses car la température au départ était vraiment bien bien fraîche. Heureusement qu’il n’y avait pas de vent et qu’un grand soleil était de la partie, nous avons été bien rapidement réchauffés. D’ailleurs, les deux fées (y’a bien un moment où elles se sont pris pour des fées, alors que je suggérait de les équiper de clochettes, enfin bref) ne se sont pas privées de se dévêtir au fur et à mesure de l’élévation de la température. Rassurez-vous, elle sont restées dans une situation vestimentaire plus qu’honorable.
Nous avons tourné un peu sur les chemins de la forêt de Saint-Arnoult où nous avons croisé quelques bûcherons. Il faut dire qu’en ce moment les coupes vont bon train dans le coin. Les sous-bois sont bien éclaircis maintenant. C’est donc avec un bon petit rythme de croisière que nous avons traversé les bois jusqu’à Denisy où j’avais bien l’intention de tester une nouvelle voie.
Dans le bois de Sainte-Mesme, on a donc pris le Chemin d’Épernon. C’est une belle et longue ligne droite qui file jusqu’à Sainte-Mesme. Il y a bien des chemins de traverse mais ceux-ci sont tous privés, c’est dommage, ils sont bien tentants. Une fois dans le village, nous avons choisi de prendre par le Moulin de Corpeau. C’est la première fois que j’y emmène les deux fées, d’habitude on passe plutôt côté source de l’Orge. Et nous voici donc à traversé un petit marais aussitôt baptisé «marais de la mort» (il faut toujours mettre un peu de piment dans la sauce) :
Ensuite, nous avons bien grimpé dans le bois des Sables. Selon les cuisses, les vitesses étaient différentes mais chacun a bien monté. Le parcours pour descendre jusqu’au ruisseau Poulet des Garancières était tellement agréable, cela faisait une belle promenade de printemps. Un régal d’autant que les oiseaux faisaient des concours de chant. La montée de la route du Président a bien fait mal aux cuisses, il faut dire qu’elle redouble de pente sur sa fin, la traître! Mais la descente qui s’ensuit n’en est que plus méritée. Une petite remontée sur la Belette, puis un trait tout droit sur Dourdan et le carrefour de la gendarmerie et hop nous revoilà en ville. Là, nous avons pris vers les Fontaines Bouillantes et en avons fait le tour tranquillement, c’est tellement chouette en cette saison, avec la verdure qui commence à se montrer un peu partout. Le niveau des étangs n’est pas bien haut, espérons qu’il ne manquera pas trop d’eau bientôt.
M&D 
Pour remonter sur la plateau, nous avons choisi (j’ai choisi sans rien dire) de prendre la monotrace qui serpente le long de la route des Buttes Blanches. Ce très joli sentier sous les pins et qui laisse toujours une impression de vacances dépaysantes. Bon, ça grimpe bien on est d’accord, mais on pratique une activité sportive ou bien ?
Comme les cuisses étaient aussi dures que les joues roses, nous avons décidé de rentrer tranquillement sans se faire plus de mal. Le chemin qui longe, au Nord, la départementale est assez compliqué à gérer dans sa partie Est. Les chevaux ont tout massacré, comme très souvent maintenant et les vélos ont bien du mal à passer. Un bon bout de la route du Nord et nous revoilà quasiment sur la Folle Entreprise comme au départ. Mais comme le temps nous incitait à rester dehors à profiter de lui, nous avons improvisé de quoi prolonger le plaisir : les Roches, le Petit-Plessis, le Moulin Neuf, la Gribouillerie et puis la voie verte…
Bon, nous avons bien roulé, bien grimpé, bien rigolé, bien…tout quoi!
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