Au lendemain de la chute de neige, des pluies de la soirée et après une nuit où les températures ne sont pas beaucoup descendues, la perspective d’aller pédaler dans une neige fondue, partiellement glacée et toute mêlée de boue n’était pas ce qui me mettait en particulièrement en joie. Même si l’on a déjà fait pire, cette fois l’idée d’une bonne promenade l’a emporté. Une petite équipe s’est donc retrouvée pour aller explorer à pied la Forêt de la Roche Turpin.
C’est un lieu étonnant, un peu à part dans son petit coin. C’est un monticule de grès coincé entre la plaine de Fontenay-les-Briis, le camp militaire de Linas-Montlhéry (régiment du train) et l’A104 dite « la Francilienne ». Il est recouvert par une très jolie forêt de chênes tordus, de châtaigniers et de pins où différentes atmosphères se succèdent au gré des déplacements. Son sol est en terre, sableux parfois et à certains endroits des résurgences rocheuses dominent. En différents endroits, sur les hauteurs, les arbres s’ouvrent et des points vues offrent aux yeux la vallée sur des kilomètres.
C’est un lieu très agréable mais assez couru donc, si vous voulez éviter de croiser des êtres humains, allez ailleurs. Même en semaine, on y trouve parfois du monde… Mais n’exagérons pas, dès qu’on sort des quelques grands sentiers battus, c’est tout de suite très dépaysant. Évidemment, il ne faut pas éviter la route du Cardon qui surplombe la face la plus abrupte et offre de belles vues sur la vallée au sud.
Si des fois, votre humeur est celle d’un explorateur, vous pouvez tenter de retrouver les traces d’un village détruit lors de la guerre de Cent Ans… Un bon amusement sans aucun doute.
La prochaine fois, l’exploration se fera en VTT. J’y ai déjà posé les roues par le passé, mais n’ai jamais pris le temps de l’explorer vraiment. À la vue des chemins, monotraces disponibles, montées et descentes, il est prévu que les cuisses piquent fort; attendons le printemps pour éviter les glissades…
