Il m’a fallu attendre patiemment que le livreur de 8h-18h daigne passer vers 12h pour pouvoir enfin sortir. Évidemment, j’ai raté mes deux compagnons qui eux sont sortis le matin. Enfin tant pis, ce ne sera que partie remise pour 2021 ! Et me voilà donc encore plein de courage en début d’après-midi, je chausse donc mes godillots, enfile mon cuissard, mets mon casque et hop sur les chemins. Enfin, pas que. L’envie m’étant revenue de rechercher de nouveaux itinéraires et malgré toutes ces années passées à serpenter un peu partout, je me disais qu’il doit bien y en avoir encore à pratiquer. Alors, j’ai pris la direction du Marais en passant par la Bâte pour couper sur Angervilliers via la Tuilerie avec l’espoir d’aller voir les étangs de Botteaux. Premier échec, première impasse, l’entrée est bloquée puisqu’il s’agit d’une zone de pêche réservée. Je tente donc d’en faire le tour en espérant pouvoir en atteindre au moins un mais toutes les tentatives sont des échecs, impasse ! J’arrive tout de même à atteindre la station d’épuration et l’étang Neuf, lequel est surtout dégueulasse avec quelques carcasses dépassant de l’eau malgré tout limpide.
Je tente d’atteindre les Bruyères bien que la carte m’indique qu’il y a des barrières présentes; mais j’ai l’espoir de pouvoir les franchir. Impasse ! La propriété est clôturée. Il me faut alors faire un petit détour par la route.
Ensuite je me laisse guider par le GR 11 pour passer à la Fontaine aux Cossons et remonter vers l’A10 pour passer de l’autre côté et tourner dans les bois de Forges-les-Bains. Un petit bout de tronçon de GR 11 encore, et hop je bifurque pour redescendre sur le Bois d’Ardeau par le chemin creux. J’ai alors commis une petite faute de guidage qui m’a conduit le long de l’A10 plutôt que dans le Bois d’Ardeau. C’est pas grave ! Allez coco, file donc sur Bajolet et prends à rebours l’Étang Baleine, tu vas te faire plaisir sur la portion nord du bois d’Angervilliers… Puisque l’hiver approche et que les bois sont dégarnis, voilà que je tombe sur la nourrice de la Baleine ! C’est un peu à sec mais assez joli et coloré. Il y a même quelques petites îles :
Aïe ! « Chasse en cours, Danger ». Impasse ! Ça tire, je me tire. Je prends donc la partie sud des bois, là au moins je passe tranquille :
Comme mes jambes commencent à tirer pas mal (je saurais pourquoi à l’arrivée), je décide de rentrer simplement comme je suis venu ou à peu près : les Morigons, la Bâte puis une variante pour éviter la copie retour de l’aller. La montée des Grands Chaillots me fait venir quelques crampes (je manque d’entraînement ou quoi ?). J’arrive encore à faire deux ou trois sauts sur le bike park de Rocherfort-en-Yvelines et je rentre par la voie verte sans même tenter les singles, direct !
Un bon tour. En stoppant le traceur GPS, je constate que je viens de faire 40km en 2h30 ! 16km/h de moyenne ! Je comprends mieux pourquoi les cuisses se sont plaintes. Le dénivelé n’est pas des plus fous, mais la boue aidant, j’ai bien bien tiré sur les cuisses.
Et pour finir, me voilà enfin content de moi, j’en avais oublié la sensation depuis plusieurs mois. Ce n’est pas désagréable. Un petit signe du destin ? Il faut dire que je l’ai un peu provoqué en décidant de nourrir à nouveau mon coiffeur (il s’est fait plaisir le con!).
40/420
