Mais quel bonheur de se sentir enfin quasiment libre de circuler et de profiter de la généreuse nature qui m’entoure. On nous accorde enfin une cellule plus grande dans laquelle nous pouvons agir; il était temps. Cela pesait par trop sur le moral; qui du coup s’en trouve nettement amélioré.
Malgré le temps menaçant, deux amis ont accepté de m’accompagner ce matin. Un régal, même si la condition physique n’est pas au top; peut-être faudra t-il arrêter les clopes au plus vite (c’est en cours).
Le bilan c’est :
- 4 biches dérangées qui nous ont montré leur petit cul blanc en sautant par devant nos vélos vers le «coin du bois». Comme toujours : sublime. La rencontre avec la nature est un immense plaisir.
- 3 riders : « the force », « the power » et « the rider ». Assez en forme tous, même si bien entendu «the power» ne lâchait pas tous les chevaux ! Heureusement, car sinon il nous met une foutue pâté ce fougueux jeune homme.
- 2 roues. Et oui, les bécanes sont de sortie et ça roule pas trop mal. Même si je n’ai toujours pas réglé mon problème d’équilibre. Ça ressemble fort à un problème gyroscopique. Va falloir démonter la roue et remonter le pneu pour regarder ce qui se passe là-dedans.
- 1 lièvre embêté. De bonne taille le gaillard ! De quelques bons impressionnants (comme sa taille), il nous a gratifié d’un petit spectacle de sauts bien maîtrisés et très élégants.
Évidemment, votre serviteur a fait le malin. En tentant de franchir un fossé, il s’est retrouvé les 4 fers en l’air. Le vélo est resté bloqué dans le fossé, le cycliste a basculé en avant et la face a tapé l’autre versant du fossé. Résultat : une belle lèvre bien enflée qui ferait envie aux sœurs Karda-chiantes et me fait la tête de Rocky Balboa après un combat. Il me reste aussi une petite dysfonction au niveau de la mâchoire qui a dû bouger un poil, mais j’arrive à me nourrir ! Donc je mourrais peut-être de la gangrène mais pas de faim. Priez pour moi les amis.
Le bonheur des enfants en forêt : la cabane
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