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C’est après un long printemps peu accueillant que, sous le ciel enfin dégagé de juin, nous sommes partis vaillants. Quatre drilles heureux de se retrouver enfin après ces mois très troubles. Bon le départ a été retardé par un petit problème mécanique, la suspension avait trop perdu de pression pour qu’envisager parcourir les chemins sereinement soit possible. Durant ce gonflage de dernière minute, deux des camarades en ont profité pour se faire un petit café.

Mais voilà, nous sommes partis le cœur léger par le chemin qui longe la Rémarde par les champs jusqu’à Longvilliers. La première verdure nous a pris dans ses bras et nous nous sommes laissés faire. Les Champarts traversés c’est le hameau tranquille de la Bâte qui nous a reçu gracieusement. Encore une fois nous avons longé le ruisseau de la Gloriette jusqu’au très beau Moulin Coleau. Ce havre de paix caché à l’orée du bois de Crâne fait facilement rêver avec ses beaux corps et son jardin entretenu.

On a contourné la réserve naturelle de Bonnelles jusqu’à rejoindre le bois de Nonciennes. Le chemin y est bien roulant et ombragé. Heureusement car la chaleur combinée à l’effort nous faisait suer à grosses gouttes, un vrai temps d’Août. On a improvisé en entrant dans Bullion par les Valentins qui, par sa quiétude fait bien concurrence à la Bâte. Des Carneaux on a pris la direction de Chambernoux. Le passage à découvert en bordure de pâture nous a permis de parfaire notre bronzage. Aux Clayes, nous avons fait une petite pause :

Depuis là, nous n’avons pas boudé notre plaisir de rouler ensemble. Poteau Sainte-Scariberge, Route de la Mascade, le Robert Joly passent sous nos roues et nous voilà à rendre visite aux mares à grenouilles et crapauds. Leurs coassements n’ont pas cessé à notre arrivée à la première mare, nous avons donc profité de la nature et ses ravissements. Les autres mares étaient toutes aussi animées. Songeant à rentrer nous avons filé sur la sente des Mulets et le GR1 jusqu’au carrefour du pendu. Là, un vote improvisé a eu pour résultat de prolonger par la monotrace qui mène au bois de la Voisine, le chemin de Chevreuse et la remontée de la Houssaie.

Le grand chef a alors proposé un peu de houblon sur sa terrasse, on a donc pris par le ruisseau de Pampelune jusqu’aux Meurgers. Le jardin du grand schtroumpf a de bien belles fleurs :

Et, là… Le drame… Nous n’avons pas su nous quitter. Nous voilà alors à deviser de tout et surtout n’importe quoi jusqu’à prolonger le tout par un repas improvisé et qui n’en était que meilleur. On a conclu par de délicieuses bananes flambées au Rhum! Bref de quoi refaire largement le plein de ce que nous venions de dépenser.

Et en exclusivité, voici l’un des premiers pots de miel des abeilles du Rucher des Meurgers (je peux vous affirmer qu’il est vraiment très bon, j’ai trouvé mon futur fournisseur) :

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Pale Rider

Cet utilisateur préfère garder un petit air mystérieux.
Il pratique des sports de nature (VTT, randonnée) dans le sud Yvelines et Essone.

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