En ce début décembre et sous un magnifique soleil qui met du baume au cœur, l’automne est presque terminé et la nature n’est parée que de ses derniers feux. Les arbres sont bien dénudés, ainsi que la forêt que les hommes viennent d’entretenir. Ça lui donne un petit air propret et soignée. D’énormes tas de troncs ont été laissés en bordure des chemins :
Le soleil est bien bas en cet après-midi, il est pourtant à peine plus de 14 heures. Par endroit, on a l’impression d’être à la nuit tombée :
Malgré les travaux titanesques des machines, il reste encore des bouts de chemins praticables, tandis que d’autres sont jonchés de débris de coupe et que la marche devient un parcours de combattant :
Plus bas, vers la folle entreprise, l’orée des bois est bien lumineuse et colorée. La vue emplit le corps d’une émotion éternelle; c’est toujours un étonnement de ne pas s’en lasser :
Un joli chêne bien noueux s’est découvert et nous laisse admirer l’œuvre de sa fantaisie :
Quelques prunelliers insistent pour garder leurs fruits en place :
Plus loin encore les sous-bois sont bien sombres, mais quelques arbres éclairent de leur luminosité le ciel :
Sur l’Aleu, le jeu de l’air et de l’eau est magnifique :
Et les canards profitent des derniers rayons du soleil pour se mettre de la partie; les voilà qui montrent leur magnifique plumage, quels poseurs :
Un bon petit tour tranquille, sans croiser personne, à n’entendre que le chant des oiseaux et le bruit de mes pas… Parfois le bonheur n’est pas partagé.